13ème
législature [2008]
Baisse de prise en charge de Synagis Ministère de dépôt : Santé, Jeunesse et Sport |
|
Question
écrite n° 03465 de M. Alain
Journet (Gard - SOC) publiée dans le JO Sénat du 21/02/2008 - page 323
|
||
M. Alain Journet attire l'attention
de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur la possible
décision du Gouvernement de faire passer la prise en charge de Synagis de
100% à 35%. Synagis est le premier anticorps monoclonal humanisé issu de la
biotechnologie, développé uniquement pour prévenir la bronchiolite liée au
virus respiratoire syncytial (VRS) des prématurés les plus fragiles.
|
||
|
12ème
législature [2006]
Sorties libres pour les patients en arrêt de travail pour
une affection de longue durée
Ministère
de dépôt : Santé et Solidarités
Question écrite n°
24638, publiée dans le JO Sénat du 05/10/2006, page 2526, posée par JOURNET
(Alain) du groupe socialiste.
Alain
Journet, Sénateur du Gard, attire l’attention de Monsieur le Ministre de
Cette
mesure figure dans le Code de
Certaines
maladies ne nécessitent ni l’alitement, ni le « confinement », malgré
l’imposition d’un arrêt temporaire des activités professionnelles. Mais, cet
arrêt temporaire ne doit pas être synonyme d’exil social. La coupure avec le
monde extérieur nuit au moral du malade et, selon les affections, à sa convalescence.
En
conséquence, il lui demande quelles mesures il entend proposer pour que les
heures de sorties des personnes atteintes d’une maladie longue ne soient pas
limitées.
12ème législature [2003]
Remboursement des médicaments homéopathiques
Ministère de dépôt:
Santé
Question écrite Nº
09461 du 16/10/2003 page 3084, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille
et des personnes handicapées sur le problème posé par le déficit de l'assurance
maladie et particulièrement la décision de diminuer le taux de remboursement
des médicaments homéopathiques de 65 % à 35 %. Selon les statistiques de
Ministère de
réponse: Santé - Publiée dans le JO Sénat du 25/12/2003 page 3722.
La
dégradation des finances sociales oblige aujourd'hui à s'interroger sur chaque
poste de dépense de l'assurance maladie. L'objectif est, avec la plus grande
économie de moyens possible, de continuer d'assurer à tous les Français l'accès
aux innovations thérapeutiques indispensables et souvent coûteuses. Dans ce
but, la sécurité sociale doit mieux dépenser son argent en s'assurant qu'elle
admet au remboursement des médicaments, et qu'elle fixe leur prix, en fonction
de la preuve scientifique de leur efficacité. C'est une politique de bon sens.
Depuis 1977, la loi prévoit deux niveaux de remboursement des médicaments, 65 %
pour les plus efficaces soignant les maladies graves et 35 % pour les autres.
En ce qui concerne l'ensemble des médicaments allopathiques existants, de
nombreux efforts ont été faits pour respecter ce principe. Une réévaluation de
l'ensemble des spécialités remboursables a été entamée en 1999. Elle a abouti à
un reclassement de certains médicaments mis en oeuvre par trois décisions en
septembre et décembre 2001 puis en avril 2003. Elle a conduit aussi à
identifier un certain nombre de médicaments dont le service médical rendu est
aujourd'hui insuffisant pour justifier le remboursement. La qualité de
l'évaluation scientifique sera en outre renforcée. C'est tout l'objet de la
réforme de la commission de la transparence en cours. Force est de constater
que le même effort d'évaluation des performances des médicaments homéopathiques
n'a pas eu lieu. Les médicaments homéopathiques sont tous pris en charge au
taux réservé aux pathologies les plus graves et aux médicaments les plus
efficaces, 65 %. Ils ne font pas l'objet des mêmes tests. En effet, les
médicaments allopathiques comportent des indications et sont testés sur cette
base tandis que les médicaments homéopathiques ont une approche plus globale
qui vise à soigner les personnes comme un tout. La réduction du taux de prise
en charge vise donc à rétablir une situation jusqu'ici anormale qui conduisait
à prendre mieux en charge des médicaments non évalués que certains médicaments
dont l'efficacité est prouvée. Au regard d'une pratique thérapeutique à
laquelle de nombreuses personnes, malades ou prescripteurs, sont attachées, il
a été décidé de maintenir ces spécialités au remboursement au taux de droit
commun, ce qui permet également le maintien de la prise en charge du ticket
modérateur par les organismes complémentaires.
12ème
législature [2003]
Examen bucco-dentaire de prévention
Ministère de dépôt:
Santé
Question écrite Nº
07442 du 08/05/2003 page 1529, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille
et des personnes handicapées sur les dispositions de l'article L. 2132-2-1 du
code de la santé publique instaurant un examen bucco-dentaire de prévention
obligatoire et gratuit au bénéfice de tous les enfants dans l'année qui suit
leur sixième et leur douzième anniversaire. Cette mesure de santé publique va
prochainement entrer en vigueur et certains départements comme le Gard
l'avaient mise en place en collaboration avec la profession. Nous savons,
aujourd'hui, qu'une mesure de santé publique efficace ne peut faire l'économie
d'une démarche de prévention collective de proximité. Nous connaissons également
les limites d'une obligation sans réel moyen de sanction et qui plus est sur un
registre qui touche aux habitudes, aux comportements, à la responsabilité
individuelle et familiale. A l'évidence, les visites obligatoires à six ans et
douze ans auront un impact limité si elles ne sont pas précédées d'une phase de
sensibilisation et d'éducation collective et individuelle, au sein même des
établissements scolaires, là où chacun fait l'apprentissage de la vie en
société, acquiert le savoir et développe son libre arbitre. La visite dans les
classes de CP et de 5e d'un chirurgien-dentiste sera de nature à dédramatiser
la future visite au cabinet dentaire et à sensibiliser les enfants à
l'importance de conserver ou de recouvrer une bonne santé dentaire. Cette démarche,
des professionnels de santé, qui consiste à se rendre en milieu scolaire auprès
des élèves, se trouve confortée par la profession dentaire elle-même, laquelle
dispose d'un savoir-faire éprouvé en la matière, les expériences locales l'ont
confirmé. En conséquence il lui demande quel dispositif de promotion,
d'accompagnement et d'évaluation sera mis en place pour assurer le succès de
cette mesure de santé publique dentaire.
Ministère de
réponse: Santé - Publiée dans le JO Sénat du 23/10/2003 page 3171.
L'examen bucco-dentaire de prévention, obligatoire et gratuit, à six ans et à douze ans, qui figure à l'article L. 2132-2-1 du code de la santé publique, est un examen individuel effectué par un chirurgien-dentiste ou un stomatologiste dans un cabinet dentaire. Outre le diagnostic des pathologies éventuelles et le bilan des soins nécessaires, cet examen doit comprendre notamment une éducation et une motivation à la santé bucco-dentaire en collaboration étroite avec les parents, ainsi que des conseils personnalisés sur l'hygiène alimentaire et le rôle protecteur du fluor. Le souci de sensibilisation et d'éducation à la santé constitue une dimension importante de cette mesure. Le caractère obligatoire de cet examen et son inscription dans le carnet de santé de l'enfant devrait constituer une forte incitation, comparable à celle qui existe notamment dans le domaine des vaccinations. En outre, bien qu'aucune sanction n'ait été prévue, il devrait permettre d'atteindre l'ensemble des enfants de chaque classe d'âge. Il convient d'en attendre des effets positifs, tant en matière de soins précoces que de comportement préventif, en particulier quant aux habitudes d'hygiène et de consultation régulière. Les modalités de promotion, d'accompagnement et d'évaluation de cette mesure seront déterminées prochainement, en concertation avec les acteurs concernés professionnels de santé, assurance maladie, éducation nationale, et feront l'objet d'un accord conventionnel.
12ème législature [2002]
Fiscalité des cotisations à une complémentaire santé
Ministère de dépôt:
Premier ministre
Ministère transmis:
Santé
Question écrite Nº
01512 du 01/08/2002 page 1755, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le Premier ministre sur les inégalités
générées par le régime fiscal applicable aux cotisations des personnes
salariées souscrivant à une complémentaire santé. Il lui indique qu'en dépit de
la mise en place de la couverture maladie universelle (CMU), de profondes
inégalités subsistent en matière d'accès aux soins. En effet, faute de moyens
suffisants, un grand nombre de Français renoncent encore à certains soins et
sont donc tenus à l'écart du système de santé. Dans la mesure où l'assurance
maladie obligatoire ne rembourse en moyenne que 53 % des soins de ville, la
souscription à une complémentaire santé détermine et conditionne véritablement
l'égal accès de taux aux soins. Or, une étude du CREDES (Centre de recherche,
d'études et de documentation en économie de la santé) publiée en décembre 2001
fait apparaître que 7 à 8 % de nos concitoyens n'ont toujours pas souscrit à
une complémentaire santé. A cette injustice sociale, s'ajoute une inégalité
fiscale : aujourd'hui, seulement une moitié des Français peut déduire du revenu
imposable le montant de la cotisation versée à leur mutuelle. Il lui rappelle
en effet que cette déduction fiscale, dont bénéficient les salariés ayant
souscrit à une mutuelle santé dans le cadre d'un contrat collectif obligatoire,
ainsi que les travailleurs indépendants dans le cadre de la loi Madelin de
1994, n'est pas accordée aux personnes salariées qui adhèrent à une
complémentaire santé à titre individuel ou au titre d'un contrat collectif non
obligatoire, ni aux étudiants, fonctionnaires, retraités ou demandeurs d'emploi.
Il lui fait en outre observer que cette injustice est accentuée par le seuil de
ressources ouvrant droit à
Ministère de
réponse: Santé - Publiée dans le JO Sénat du 05/12/2002 page 3000.
Le
ministre appelle tout d'abord l'attention de l'honorable parlementaire sur la
part que représentent les organismes de protection sociale de base dans la
prise en charge des soins de ville. Il ressort en effet des données de la
direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques
(DREES) que ce taux est de 79 % hors indemnités journalières, compte non tenu
des dépassements de tarifs et de 73 % si on les inclut. L'assurance maladie
reste donc un financement très majoritaire des dépenses de soins. En ce qui
concerne la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC), le plafond
maximal de ressources pour y être éligible est de 562,00 EUR (
12ème
législature [2002]
Dépistage et traitement de l'hémochromatose
Ministère de dépôt:
Santé
Question écrite Nº
00581 du 11/07/2002 page 1559, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille
et des personnes handicapées sur une affection, l'hémochromatose, dont le
traitement le plus connu consiste en des saignées ou phlébotomies régulières.
Deux points méritent d'être soulignés. D'abord, le dépistage systématique dans
la population à l'occasion d'examens de santé divers, notamment le dépistage de
saturation de la transferrine ; ce test, dont le coût est de l'ordre de 15
euros, devrait être supplémentaire des analyses et examens de sang que les
médecins ont l'habitude de prescrire car il permettrait de déceler ou non
l'existence d'une hémochromatose, confirmée ensuite par le test génétique HFE.
L'information des généralistes et du public est une nécessité car la santé de
nombre de nos concitoyens s'aggrave à leur insu, alors que ce simple test
permettrait d'éviter des suites dramatiques. Ensuite, le traitement de
l'hémochromatose par les saignées, soit par un infirmier à domicile, soit dans
un service hospitalier public ou privé : en établissement (hospitalisation de
jour), les tarifs sont de l'ordre de 500 euros par séance alors qu'aucun
remboursement spécifique n'existe pour les infirmiers. La saignée n'est pas une
simple prise de sang, une filière de remboursement est à créer pour que le
traitement puisse être effectué à domicile, à moindre coût pour les organismes
de sécurité sociale, plus de confort et moins de stress pour le patient.
L'absence de diagnostic d'hémochromatose, par les complications qui en
découlent, est responsable de la mort de nombreux malades, les chiffres fournis
par l'association Hémochromatose France, dont le siège est à Nîmes, sont très
alarmants de la grande ignorance des médecins mais surtout d'une quasi-absence
d'action des autorités sanitaires (hormis des initiatives personnelles et
locales). En conséquence, il lui demande quelles mesures pourraient être
envisagées pour apporter des solutions à ce problème de santé publique, tant au
niveau d'un dépistage systématique qui éviterait des affections lourdes,
coûteuses et douloureuses, qu'au niveau d'un traitement plus adapté, moins
onéreux et possible à domicile.
Ministère de
réponse: Santé - Publiée dans le JO Sénat du 12/09/2002 page 2022.
L'hémochromatose
génétique, caractérisée par une surcharge tissulaire en fer, est une maladie à
transmission chromosomique autosomale récessive dont la prévalence est estimée
entre 1,6 et 4,6 pour mille. Cette pathologie a déjà fait l'objet de
recommandations de la part de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation
en santé (ANAES) en octobre 1995 et en juin 1999. Les conclusions de ces
rapports soulignaient le caractère prématuré d'un dépistage systématique en
France dans la mesure où les incertitudes médicales sont nombreuses et où le
retentissement individuel est difficile à anticiper. Depuis lors, l'état des
connaissances a évolué. Le diagnostic d'hémochromatose par test génétique est
performant et ne requiert plus la réalisation d'une ponction-biopsie du foie,
le traitement par saignée améliore voire fait disparaître nombre des symptômes
de la maladie et restitue une espérance de vie normale si le diagnostic est
porté avant l'apparition d'une cirrhose ou d'un diabète. Ce traitement est
utile, même pour des formes cliniquement asymptomatiques, car il limite la
toxicité du fer non liée à la transferrine. C'est pourquoi la direction
générale de la santé a saisi une nouvelle fois l'ANAES afin d'inscrire au
programme de travail 2002 la rédaction de nouvelles recommandations.
12ème
législature [2002]
Fonctionnement des associations de service pour le loisir
des personnes handicapées adultes
Ministère de dépôt:
Santé
Question écrite Nº
00124 du 04/07/2002 page 1473, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille
et des personnes handicapées sur l'application de la réglementation et de la
législation du travail aux établissements et associations de service
d'accompagnement spécialisé des temps de loisirs et de vacances pour personnes
adultes handicapées. Depuis les lois du 1er juillet 1901, n° 75-534 du 30 juin
1975, loi d'orientation en faveur des personnes handicapées permettant l'accès
aux sports, aux loisirs et à la culture et celle n° 98-657 du 29 juillet 1998,
relative à la lutte contre les exclusions ; ces associations rendent un service
considérable aux familles par un accueil temporaire les week-end et les séjours
de vacances. Aujourd'hui, l'effet cumulatif de différents critères obligatoires
pour accueillir ces personnes fragiles exigeant un accompagnement de tous les
instants met en péril le bon fonctionnement de ces associations. Celles-ci sont
confrontées à l'impossibilité de se repérer dans un cadre juridique cohérent du
fait des écarts entre la loi et les conventions collectives concernant
notamment les notions d'astreintes et d'heures d'équivalence. En conséquence,
il lui demande quelles mesures peuvent être prises pour permettre un meilleur
fonctionnement de ces associations.
12ème
législature [2002]
Situation des personnes handicapées adultes non prises en
charge à domicile
Ministère de dépôt:
Santé
Question écrite Nº
00123 du 04/07/2002 page 1473, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille
et des personnes handicapées sur la situation des personnes handicapées adultes
ainsi que certaines personnes atteintes de maladies chroniques invalidantes qui
ne peuvent être prises en charge par les services de soins à domicile. Les
services de soins à domicile dont la compétence relève de l'Etat, ainsi que le
décret n° 81-448 du 8 mai 1981 réglementant la mise en place et le
fonctionnement des services de soins à domicile, ne considèrent comme bénéficiaires
que les personnes âgées de plus de soixante ans. Il existe des services
d'auxiliaires de vie qui contribuent à l'autonomie des personnes handicapées
mais qui ne sont pas pris en charge intégralement par
11ème
législature [2000]
Coût des traitements du cancer
Ministère de dépôt:
Santé
Question écrite Nº
28420 du 19/10/2000 page 3550, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux
handicapés sur la cherté des médicaments de soins auxquels il faut ajouter le
coût des médicaments dits de support et l'immunothérapie, pour les personnes
atteintes du cancer. Le coût de ces traitements a augmenté de 150 % en cinq ans
et la situation est très difficile pour les établissements de service public et
du secteur privé dont certains sont en déficit grave, car leur budget ne peut
être équilibré par des ponctions sur les investissements ou les frais de
personnels. Une enveloppe supplémentaire d'environ deux milliards de francs
pour les médicaments du cancer dans le budget 2001 paraît désormais une urgence
publique si l'on en croit les responsables de l'hospitalisation publique et
privée. En conséquence, il lui demande quelles mesures elle entend prendre pour
que nos établissements puissent soigner correctement les malades qui leur sont
confiés et soutenir les professionnels afin que ceux-ci puissent respecter le
devoir de moyens que l'éthique leur impose de fournir.
Ministère de
réponse: Santé - Publiée dans le JO Sénat du 05/07/2001 page 2258.
Le
cancer est la deuxième cause médicale de décès dans notre pays. Chaque année,
il touche 250 000 nouveaux malades. Le dernier rapport de
11ème
législature [2000]
Handicapés mentaux victimes de maltraitance
Ministère de dépôt:
Santé
Ministère transmis:
Emploi
Question écrite Nº 25983
du 08/06/2000 page 2040, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux
handicapés sur la publication par l'UNAPEI (Union nationale des associations de
parents d'enfants inadaptés) d'une étude attestant que " de nombreux
handicapés mentaux sont victimes d'actes de maltraitance en raison de leur
vulnérabilité et de leur différence ". En conséquence, il lui demande
quelles mesures elle entend prendre pour lutter efficacement contre des
pratiques indignes d'un pays civilisé.
Ministère de
réponse: Emploi - Publiée dans le JO Sénat du 21/03/2002 page 859.
La
maltraitance de personnes vulnérables, notamment des personnes âgées, est un
fléau de notre époque, qu'elle ait lieu au sein du milieu familial ou dans le
cadre des institutions. Elle reste souvent difficile à appréhender, à la fois
dans son ampleur et dans la nature des violences commises. Pour lutter contre
ce fléau, le Gouvernement entend mettre en oeuvre, dans le champ social et
médico-social, une politique qui s'articule autour de trois axes prioritaires.
En premier lieu, il convient de développer, dans la perspective de la mise en
oeuvre d'un véritable réseau national, le dispositif actuel d'écoute des
signalements de situations de maltraitance, animé par l'association ALMA
(" Allô maltraitance personnes âgées ") qui devrait être, dès 2002,
progressivement étendu aux personnes handicapées. A compter de la même année,
sera mis en place un programme de contrôle systématique de 2 000 établissements
sociaux et médico-sociaux qui se déroulera sur une période de cinq ans afin de
prévenir les violences en institution. Ce programme de contrôle systématique
sera complété par des contrôles dans les institutions où des dysfonctionnements
auront été signalés. Ces contrôles seront mis en oeuvre par les directeurs des
affaires sanitaires et sociales compétents en liaison, le cas échéant, avec les
services des présidents de conseil général concernés. Le procureur de