13ème
législature [2008] Rentes viagères de prestation
compensatoire Ministère de
dépôt : Justice |
13 ème
législature |
Question
écrite n° 03823 de M. Alain
Journet (Gard - SOC) publiée dans le JO Sénat du 27/03/2008 - page
603 |
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M. Alain Journet attire l'attention
de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice sur le problème des
vieilles rentes viagères de prestation compensatoire. |
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12ème législature
[2006]
Conditions de fonctionnement des juridictions dans le Gard
Ministère
de dépôt : Justice
Question écrite n° 22309 publiée au J.O Sénat du 23/03/2006 page 831,
posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste
M. Alain Journet, Sénateur du Gard, attire l’attention de Monsieur le
Garde des Sceaux, Ministre de
Devant
l’émotion suscitée par l’actualité judiciaire, une rencontre vient d’avoir lieu
avec l’ensemble des Syndicats de Magistrats pour faire le point sur l’état de
Visite
et dialogue avec les magistrats ont mis en exergue l’augmentation du nombre des
affaires et les horaires des audiences se prolongeant tard dans la soirée,
l’inflation législative sur le recours à la loi pour chaque nouveau problème
est systématique, où l’urgence a été invoquée pour près de 40 % des projets de
lois en 2004, des textes votés dans la précipitation sans en mesurer les
conséquences sur la vie judiciaire avec les moyens qui ne suivent pas. C’est
cette réalité de la vie judiciaire et la condition des magistrats dans des
locaux exigus, encombrés de dossiers entassés du sol au plafond, y compris dans
les couloirs, dans la partie du Palais non ouverte au public mais où
magistrats, greffiers, secrétaires, travaillent dans des conditions qu’une
commission de sécurité incendie jugerait inacceptable.
Réformes
immédiates et de fond sont nécessaires et ne peuvent s’accomplir qu’après
réflexion et concertation avec tous les intervenants de l’activité judiciaire
et discussion approfondie du Parlement, mais il y a des juridictions où
l’urgence d’une amélioration de fonctionnement est indiscutable avec en plus
une évolution démographique qui s’amplifie depuis des années avec des services
au bord de la rupture.
En
conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les solutions à mettre
en oeuvre en particulier pour le Tribunal de Grande Instance de Nîmes en terme
de moyens humains et matériels et lui préciser l’état d’avancement du projet de
construction du nouveau Tribunal de Grande Instance où différentes options
d’implantations avaient été envisagées.
Ministère de réponse : Justice - Publiée dans le JO Sénat du
22/06/2006 - page 1732
Le
garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable
parlementaire que l'amélioration des conditions de fonctionnement des tribunaux
de grande instance constitue une priorité de son action, notamment lorsqu'ils
se situent dans des régions à forte croissance démographique. Lors de la localisation
annuelle des emplois créés par les lois de finances, la chancellerie réalise
des études comparatives lui permettant de déterminer les tribunaux les plus
chargés afin de les doter de magistrats supplémentaires. Depuis 2002, le
tribunal de grande instance de Nîmes a bénéficié de 6 emplois de magistrats
supplémentaires, portant ainsi les effectifs de 37 à 43, ce qui représente une
progression de plus de 17 % en 5 ans. Ainsi ont été créés, au siège, 2 emplois
de juges non spécialisés et 1 emploi de juge des enfants et, au parquet, 3
emplois de vice-procureurs. Sur un plan plus général, il apparaît que la
localisation de nouveaux emplois de magistrats devra être étudiée au regard des
propositions de réformes qui résulteront des réflexions actuellement en cours,
en particulier dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire sur
l'affaire d'Outreau. En ce qui concerne les effectifs de fonctionnaires, cette
juridiction dispose, actuellement, de 78 emplois, soit 74,80 emplois
équivalents temps plein, en tenant compte des temps partiels. Depuis le début
de l'année 2006, le service administratif régional de la cour d'appel de Nîmes
a affecté, au tribunal de grande instance de Nîmes, 2 greffiers placés pour
tenir les audiences correctionnelles. En outre, 1 agent de justice est,
actuellement, en poste dans ce tribunal, jusqu'à la fin du mois de novembre
2006. Sur le plan immobilier, pour résoudre le déficit important en surfaces
utiles du tribunal de grande instance de Nîmes, le ministère de la justice a engagé,
en 2005, une procédure d'acquisition d'une parcelle située dans la zone
d'aménagement concerté proche de la gare centrale. Toutefois, celle-ci a été
suspendue suite à la découverte récente d'un sol pollué par l'ancien occupant,
Gaz de France. Une procédure contentieuse sur la dépollution du terrain est en
cours entre la ville et la société. Le projet sur cette emprise foncière
consisterait en une construction d'un nouveau bâtiment dédié au tribunal de
grande instance et au tribunal d'instance, puis en une restructuration de
l'actuel palais de justice pour la cour d'appel de Nîmes, le conseil des
prud'hommes et le tribunal de commerce. Le coût de cette opération, y compris
les travaux de restructuration, serait de l'ordre de 41 millions d'euros, hors foncier.
Dans sa séance du 10 février 2006, le conseil d'administration de l'Agence de
maîtrise d'ouvrage des travaux du ministère de la justice a décidé le
financement des études préalables à la construction du nouveau palais de Nîmes.
L'antenne régionale de l'équipement d'Aix-en-Provence aura la charge de la
restructuration de l'actuel palais de justice.
12ème
législature [2002]
Accès des généalogistes successoraux aux documents
administratifs
Ministère de dépôt:
Justice
Question écrite Nº
03190 du 17/10/2002 page 2360, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste.
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la
justice, sur la profession de généalogiste successoral. Rechercher l'existence d'ayants
droit à la suite du décès de personnes dont on ne connaît pas les éventuels
héritiers, telle est aujourd'hui une des missions de la profession de
généalogiste successoral. Cette profession connaît un vrai développement lié à
l'éclatement des familles et à leur dispersion et remplit de nombreuses
missions pour le compte des notaires. L'action de ces professionnels ne peut
s'exercer qu'en consultant des documents officiels (état civil, listes
électorales, déclarations de successions) dont l'accès est soumis à des règles
complexes et souvent non homogènes selon les collectivités concernées. Les
généalogistes remplissent là un véritable service au public et sont seuls à le
faire. En conséquence, il souhaiterait lui demander si le Gouvernement entend reconnaître
leurs besoins spécifiques et faire en sorte que leur soit appliqué par les
différents intervenants relevant de l'autorité de l'Etat (chancellerie,
direction des archives, armée, finances) un cadre de règles simples et
uniformes pour l'accès aux documents de travail dont ils ont besoin.
Ministère de
réponse: Justice - Publiée dans le JO Sénat du 19/12/2002 page 3164.
Le
garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable
parlementaire qu'il est conscient de l'aide qu'apportent les généalogistes aux
notaires lorsque ces derniers leur donnent mandat de rechercher les héritiers
potentiels des défunts dont ils sont chargés de liquider la succession. Ces
recherches doivent concilier deux impératifs parfois contradictoires :
permettre à ceux qui ont des droits à faire valoir, mais sont inconnus du
notaire, d'en bénéficier, et respecter la vie privée des familles. Dans ce
cadre, il est légitime que les conditions dans lesquelles les généalogistes
peuvent avoir accès aux informations dont ils ont besoin soient soumises à des
règles différentes selon le degré de confidentialité qui couvre les documents
détenus par les différentes administrations. C'est pourquoi il n'apparaît pas
opportun d'uniformiser ces règles.
12ème
législature [2002]
Réforme pénitentiaire et situation des personnels
d'insertion et de probation
Ministère de dépôt:
Justice
Question écrite Nº
00579 du 11/07/2002 page 1550, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la
justice, sur le projet de la nouvelle loi pénitentiaire. Cette administration
est restée celle des prisons et l'insertion des détenus n'est toujours pas
considérée comme une de ses missions. Le personnel d'insertion, qui demande à exercer
son métier au service de la justice et de la société, souffre d'un manque de
reconnaissance dans leur mission et dans leur statut. En effet, ce dernier est
de très loin inférieur à celui des autres catégories de personnel de cette même
administration. Un sentiment de lassitude et de découragement gagne la majorité
du personnel. En conséquence, il lui demande quels sont les moyens financiers
et humains, notamment statutaires, qui vont être mis en place, conformément à
la loi de finances 2002 (n° 2001-1275 du 28 décembre 2001), pour permettre aux
personnels de l'insertion et de probation de l'administration pénitentiaire
d'exercer leurs missions dans de meilleures conditions.
Ministère de
réponse: Justice - Publiée dans le JO Sénat du 17/10/2002 page 2400.
Le
garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable
parlementaire l'intérêt qu'il porte aux difficultés de fonctionnement que
rencontrent dans l'exercice de leurs missions les travailleurs sociaux des
services pénitentiaires d'insertion et de probation, La loi de finances pour
12ème législature [2002]
Commissariat aux comptes dans les coopératives agricoles
Ministère de dépôt:
Justice
Question écrite Nº 00580
du 11/07/2002 page 1550, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste
M.
Alain Journet attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la
justice, sur l'exercice de la mission de commissariat aux comptes dans les
coopératives agricoles après la publication de la loi n° 2001-420 du 15 mai
2001 relative aux nouvelles régulations économiques. Les réviseurs de la
coopération agricole sont habilités depuis 1967 et plus récemment par la loi
d'orientation agricole, à certifier les comptes des coopératives agricoles des
unions et SICA civiles. La loi NRE a par ailleurs conforté ces dispositions
législatives et réglementaires. Cependant, une analyse divergente
d'interprétation est actuellement exprimée par
Ministère de
réponse: Justice - Publiée dans le JO Sénat du 21/11/2002 page 2803.
Le
garde des sceaux fait connaître à l'honorable parlementaire que les
dispositions de la loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations
économiques sur le commissariat aux comptes harmonisent les règles applicables
au statut de la profession (notamment la protection du titre) quelle que soit
la nature des personnes morales auprès desquelles les commissaires exercent
leur mission, mais n'ont eu ni pour objet, ni pour effet de remettre en cause
les dispositions du troisième alinéa de l'article L. 612-1 du code du commerce
qui autorise le contrôle des comptes dans les coopératives agricoles et les
sociétés d'intérêt collectif agricole par des personnes - les réviseurs - ne
relevant pas de la profession réglementée de commissaires aux comptes. En
conséquence, les réviseurs agricoles, même s'ils ne sont pas soumis à des
règles professionnelles et déontologiques identiques à celles des commissaires
aux comptes, sont toujours habilités à contrôler les comptes des personnes
visées au 3e alinéa de l'article L. 612-1 précité. Par ailleurs, la loi du 15
mai 2001 ne comportant aucune disposition nouvelle expresse sur l'éventuelle
obligation d'établir un rapport unique ou deux rapports, n'a pas modifié les
textes législatifs en vigueur en matière de co-commissariat. Or, ceux-ci
utilisent le singulier à propos du rapport. Ils laissent donc implicitement
sous-entendre, sous réserve de l'interprétation souveraine des juridictions,
qu'il n'y a lieu d'établir qu'un seul rapport, l'établissement de deux rapports
ne correspondant à aucune exigence légale.
11ème
législature [2001]
Situation des personnels d'insertion et de probation de
l'administration pénitentiaire
Ministère de dépôt:
Justice
Question écrite Nº 33635
du 07/06/2001 page 1890, posée par JOURNET (Alain) du groupe socialiste
M.
Alain Journet attire l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la
justice, sur le projet de la nouvelle loi pénitentiaire. Cette administration
est restée celle des prisons et l'insertion des détenus n'est toujours pas
considérée comme une de ses missions. Le personnel d'insertion qui demande à
exercer son métier au service de la justice et de la société souffre d'un
manque de reconnaissance dans sa mission et dans son statut. En effet, celui-ci
est de très loin inférieur à celui des autres catégories de personnel de cette
même administration. Un sentiment de lassitude et de découragement gagne la
majorité du personnel. En conséquence, il lui demande quels sont les moyens
financiers et humains, notamment statutaires, qui vont être mis en place pour
permettre aux personnels d'insertion et de probation de l'administration
pénitentiaire d'exercer leurs missions dans de meilleures conditions.
Ministère de
réponse: Justice - Publiée dans le JO Sénat du 29/11/2001 page 3788.
La
garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable
parlementaire l'intérêt qu'elle porte à la revalorisation du statut du
personnel d'insertion et de probation. Le décret n° 93-1114 du 21 septembre
1993 relatif au statut particulier du personnel d'insertion et de probation de
l'administration pénitentiaire a créé une filière à deux corps : le corps de
conseillers d'insertion et de probation et le corps des chefs de services
d'insertion et de probation, l'un classé en catégorie B, l'autre en classement
indiciaire intermédiaire (CII). La réforme des services pénitentiaires
d'insertion et de probation engagée en fin d'année