ELECTIONS MUNICIPALES

 

 

Peut-être un petit rappel, hier explique aujourd’hui :

 

En 1998, j’avais été sollicité et désigné pour mener la liste au sénat. Pour ne pas cumuler, j’avais posé comme condition d’abandonner les mandats locaux (Mairie – Communauté de Communes – Sivom Syndicat Mixte Ganges – Le Vigan – Pays des Cévennes et Hauts Plateaux).

 

Elu au sénat en septembre 1998, j’ai fait ce que j’avais annoncé et cela fait neuf ans (9), depuis 1999, que je n’ai plus la conduite des affaires locales, même si je me suis investi dans deux dossiers importants : la réfection du lycée et le château d’Assas.

Les mandats que j’ai occupés n’ont jamais été ma propriété personnelle, les Viganais me les ont confiés au-delà de toute appartenance partisane mais en fonction des changements que Le Vigan a connus. En 1973, après Ventex, la situation était dramatique et nous avons beaucoup innové.

 

Les élections municipales vont avoir lieu les 9 et 16 mars prochains. Je suis très sollicité pour prendre position.

J’ai participé à la réflexion interne précédant cette échéance importante car je pense bien connaître cette ville qui est une large part de ma vie. Problème de génération ou approche différente, je n’ai pu voir converger cette envie de constituer un large rassemblement capable de garantir au vigan les solutions que notre cité mérite : solutions dont certaines pourront être immédiates et générer d’importantes économies (repenser l’intercommunalité en réduisant les structures).

Je sais et je connais la volonté, la dynamique, l’engagement, la force de proposition que devra avoir le maire du Vigan pour faire prévaloir ses projets, ici et ailleurs, et le temps considérable à s’occuper de sa ville, recevoir et écouter ses concitoyens, bref, prendre sur sa propre vie les heures qu’il devra consacrer à faire le lien et ne pas simplement occuper un fauteuil et un bureau, fût-il de style Directoire. Tout cela en sachant que le chemin est bordé de quelques roses mais que les épines vont avec.

 

Le choix pour cette élection n’a jamais été aussi ouvert et je n’ai pas de qualité particulière, au moment où je vais quitter la politique active, pour donner quelque indication.

Au niveau national, je viens d’avoir une attitude de rebelle, car j’ai voté CONTRE la modification de la Constitution au Sénat et à Versailles. Le 7 février, au Sénat j’ai voté NON à la ratification du Traité de Lisbonne. Parlementaire, mon devoir était de respecter le vote des électeurs gardois, même si personnellement j’aurais préféré que la discussion soit à nouveau publique.

Il y a dans chacune des 5 listes, des candidats avec qui j’ai travaillé lors de mes mandats. Il y a des candidats nouveaux dont je connais la volonté d’agir. Le choix de la future équipe appartient aux Viganais en fonction des propositions de chaque liste, car c’est le projet qui est à considérer, celui qui peut susciter l’envie et redonner de la dynamique et de l’enthousiasme dans ce pays viganais qui a déjà montré qu’il savait rebondir.

 

Lucie Aubrac nous disait « résister, c’est créer » et en écho Albert Camus aurait pu répondre « créer, c’est aussi donner une force à son destin ». Le destin du Vigan est entre vos mains et dans vos seules mains. Le reste suit, si le projet est bon. Mais j’aurais préféré que Le Vigan 2008 ressemble au Vigan de 1999.

 

 

 

CARTE JUDICIAIRE

 


 


 


 



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